blog sur les différentes solutions à mettre en oeuvre pour construire un habitat respectueux de l'environnement.

mardi, août 24, 2004

Trouver des matériaux de construction naturels

Nous passons 80 % de notre temps à l'intérieur d'un local. Mais combien architectes, de maîtres d'oeuvre se soucient des problèmes de santé liés à l'habitat ? La fréquence des maladies et de l'asthme a doublée en 20 ans dans les pays développés. Pour certains chercheurs, la condition de vie à l'intérieur des bâtiments en est une des causes principales. Pour économiser l'énergie, nos lieux de vie sont devenus de plus en plus étanches, favorisant ainsi le développement de micro organismes, vecteurs essentiels de l'asthme et des maladies respiratoires. Plutôt que de partir en guerre contre l'environnement, le bio-constructeur respecte les critères fondamentaux qui assurent la santé des occupants de la maison : connaissance du lieu et de la nature des matériaux.
Améliorer notre cadre de vie et notre environnement, tels sont les principes qui nous guident dans la construction écologique. Osez la bioconstruction !

samedi, juillet 24, 2004

La qualité de l'air en temps réel

Le ministère de l'écologie a lancé Prév'air, qui permet de vérifier la qualité de l'air dans votre région.

jeudi, juillet 15, 2004

Code de conduite de l'écologie

Article très intéressant par Henrik Lindell, que je souhaite faire suivre.

Après la canicule, un constat s’impose : le climat change. À nous de diminuer nos émissions de gaz à effet de serre, quitte à bousculer nos habitudes.

Vague de chaleur, sécheresse, inondations, tempêtes... En 2003, comme tous les ans depuis une décennie, bien des records ont été battus. Le dérèglement climatique n’est plus une hypothèse. Nous y sommes. Les deux années les plus chaudes que le monde ait connues en deux siècles de météorologie étaient 1998, suivie par... 2003. D’ici à 2100, la température moyenne mondiale pourrait augmenter de cinq degrés et les canicules et sécheresses se multiplier. Et que faisons-nous par rapport à ce changement ? Pas grand-chose. La forte surmortalité provoquée par la canicule le démontre amplement : nos comportements ne suivent pas le changement climatique. Pire, on ne cherche pas à inverser la tendance. Les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), autorité scientifique mondiale en la matière, nous donnent pourtant seulement trente à cinquante ans pour agir (1). Après, on ne pourra plus éviter une élévation dramatique du niveau de la mer et d’autres catastrophes à l’échelle planétaire. Que faudrait-il faire ? Diminuer très fortement l’émission de gaz à effet de serre. Le plus important est le dioxyde de carbone (CO2), responsable de 64 % de l’effet de serre. Ces émissions devraient être réduites de trois quarts environ d’ici à 2050, disent les experts du Giec. Or, elles ne cessent d’augmenter. Nous émettons quelque 6 milliards de tonnes de carbone par an. Il faut passer sous la barre des 3 milliards de tonnes de CO2, la quantité maximale que l’atmosphère peut absorber. En moyenne, cela nous donnerait un quota individuel de 500 kg par an. Aujourd’hui, on est très loin du compte. En 1998, l’OCDE a fait le calcul des émissions dans le monde industrialisé. La France émettait 6,38 tonnes de CO2 par habitant, soit plus de douze fois le niveau idéal. Les États-Unis, eux, en étaient à 20,1 tonnes par habitant !

Inaction générale

Face à ce constat, on ne peut pas seulement compter sur de nouveaux progrès technologiques miraculeux. Il faut au contraire s’imposer « une réforme de nos modes de vie », comme le résume Dominique Bourg (2). Ce changement implique des privations. Pas évident, donc. D’autant moins que nous ne verrons aucun résultat de nos efforts d’ici au moins cinquante ans. Le CO2 reste dans l’atmosphère pendant cent vingt ans. La plupart des autres gaz à effet de serre, dont notamment le méthane et les CFC (réfrigérants et aérosols) séjournent, eux, « seulement » autour de dix ans dans le ciel. Les États pourraient émettre des signaux forts pour limiter les émissions. Mais ils ne le font pas. D’ailleurs, les associations de défense de l’environnement, dont Greenpeace, ne comptent plus là-dessus. L’exemple américain donné par George W. Bush est connu. Mais les États signataires du protocole de Kyoto font-ils mieux ? Leur engagement à réduire de seulement 5 % leurs émissions d’ici à 2012 par rapport à 1990 est très insuffisant. La France de Jacques Chirac qui, à Johannesbourg, en 2002, s’était posée en chevalier de l’écologie, a tout au plus stabilisé ses émissions. Un « plan d’action renforcé » a été engagé par la Mission interministérielle de l’effet de serre en mars dernier. Il ne suggère aucune obligation nouvelle. Face à cette inaction, les organisations citoyennes se livrent à une activité essentielle : de la pédagogie.

Pédalez, c’est bon pour l’air

Le Réseau action climat France (Rac), qui regroupe une vingtaine d’associations agissant pour la défense de l’environnement, propose trois domaines d’action : les transports, l’habitat et la consommation quotidienne. Les véhicules à essence, à diesel ou au GPL, sont les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre. Dans l’ordre décroissant des pollueurs, ils sont suivis par les avions. Environ 40 % des émissions de CO2 sont liées à la circulation routière. Et cette pollution ne cesse d’augmenter avec nos politiques du tout-voiture et tout-autoroute. Peu de gens sont prêts à limiter l’utilisation de leur véhicule. La situation est grave dans les villes. Une personne seule dans une voiture en ville émet en moyenne 310 grammes de CO2 par kilomètre. En bus, cette personne en émettrait seulement, en moyenne, 80 grammes. À vélo, elle ne polluerait pas du tout. Sachant qu’un déplacement sur cinq en voiture est inférieur à un kilomètre, que la consommation de carburant est maximale pour ces distances, que la vitesse moyenne en ville est de 14 km/h (18 pour le vélo), notre comportement est irresponsable et irrationnel. En France, l’évolution est très lente. Il en va autrement en Europe du Nord et en Angleterre, notamment en ville. Direction Berlin, Copenhague ou Londres : vous serez peut-être surpris d’y découvrir des rues infiniment moins encombrées de voitures qu’à Paris, beaucoup plus par des vélos. Les pistes cyclables y sont plus nombreuses. On y respire ! S’agit-il seulement d’une différence de mentalité ? Non. En Europe du Nord, une politique contraignante rend franchement pénible l’utilisation des voitures en ville : le parking est hors de prix, les PV sont astronomiques, les limites de vitesse réduites – vitesse maximale à Stockholm : 30 km/h –, des rues deviennent piétonnes, des péages font leur apparition...

Stop la clim’

Plus il fait chaud, plus on a envie d’investir dans la climatisation. Et plus on contribue au réchauffement de la planète. Utiliser la climatisation projette dans l’atmosphère de l’air chaud et du fluide frigorigène. En voiture, elle peut aussi augmenter la consommation de carburant jusqu’à 30 % ! Aujourd’hui, trois véhicules neufs sur quatre en sont équipés. Mais peut-on vivre sans clim’ dans la canicule ? Non, diront les habitués, de plus en plus nombreux. Et les fabricants peuvent tabler sur une explosion des ventes de climatiseurs dans les années qui viennent. Il y a seulement dix ans, on ne se posait pas la question ; seuls les « branchés » se l’offraient. La chaleur, on faisait avec. Une simple question d’habitude. Bref, éteignez la clim’ et utilisez des méthodes de climatisation naturelle, elles existent.

Ma maison est écolo

Pour votre maison, tout peut être résumé en un maître mot : économie d’énergie. Installez des ampoules à basse consommation, régulez la température, isolez la maison, refusez le chauffage électrique et au lieu de la chaudière au fioul ou au gaz, installez plutôt un insert pour la combustion de bois (très peu polluant). Pour être exemplaire, faites construire une « maison écologique ». Elle économise l’énergie tout en bénéficiant des apports solaires. Tous les matériaux sont non polluants et recyclables. Pour les murs, on utilise ainsi le bois, la terre crue ou des briques. Pour l’isolation, on se sert de la matière végétale : le chanvre, la ouate de cellulose ou le lin. Toutes les peintures sont sans solvants. Si ces changements vous semblent radicaux, sachez qu’une telle maison n’aurait surpris personne voici un siècle. À part l’énergie solaire, ces techniques sont un héritage de nos grands-parents. En Scandinavie et en Allemagne, l’habitat écologique, répandu, est fortement encouragé par les pouvoirs publics. En France, beaucoup moins.

Achetez local

On peut contribuer à la réduction des émissions en CO2 en faisant ses courses. Comment ? D’abord en choisissant des commerces de proximité pour limiter l’utilisation de la voiture. Ensuite en achetant des produits de proximité, ceux qui n’ont pas été transportés par camion ou avion. Il faut aussi privilégier les produits de saison pour éviter les consommations énergétiques liées aux cultures sous serre chauffée, à la réfrigération et aux emballages. Ces quelques gestes peuvent, pour la plupart, devenir des automatismes. Trop compliqués ? Pensez au tri sélectif des déchets. Il y a dix ans, beaucoup d’entre nous avions du mal à prendre au sérieux ces Allemands et leurs quatre poubelles domestiques. Aujourd’hui, on en est à revendiquer la collecte du papier et des bouteilles en plastique lorsque ce service n’est pas organisé par les mairies. De fait, le tri des déchets est devenu une habitude. Le traitement de déchets est d’ailleurs le seul domaine en Europe où les émissions de gaz nocifs sont à peu près maîtrisées. L’espoir de changement n’est donc pas vain.

1. Bilan 2001 des changements climatiques : les éléments scientifiques. Le Giec a été créé par l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations unies pour l’environnement.
2. Auteur de Le nouvel âge de l’écologie, Descartes & Cie
Publié dans TC le 28 août 2003.

L’homme, ennemi de sa planète

Le débat est tranché. L’actuel changement climatique est provoqué par les activités humaines. La concentration atmosphérique de dioxyde de carbone a cru de 30 % depuis 1750. Les rapports du Groupe d’experts intergouvernemental suffisent à s’en convaincre. « La majeure partie du réchauffement observé ces cinquante dernières années est imputable aux activités humaines », peut-on y lire. Ces experts remontent très loin dans l’histoire : « La concentration actuelle de dioxyde de carbone n’avait encore jamais été atteinte au cours des 420 000 dernières années. » Bigre ! Et qui pollue ? « Environ 75 % des émissions ces vingt dernières années sont dues à l’utilisation de combustibles fossiles. »

lundi, juillet 05, 2004

La solution de l'habitat solaire

L'habitat solaire est la meilleure solution pour économiser l'énergie. Une nouvelle tendance est l'intégration des panneaux e dans un contexte esthétique et architectural. Il est désormais possible de construire du beau en respectant l'environnement et le patrimoine, tout en économisant de l'énergie.

La fameuse maison Sidler, dans la Drôme, est un exemple magnifique d'éconmie d'énergie dans une maisone chaleureuse et authentique.

jeudi, mai 13, 2004

Création du blog

Démarrage du blog sur le thème de l'habitat écologique